29 janvier 2005
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23:00
N'oublions pas : ce n'est pas l'homme qui vaincra la nature, mais c'est bien la nature qui, quoiqu'il se passe, reprendra le dessus.
Le dernier tsunami en est bien la preuve formelle, elle balaiera en quelques secondes ou en quelques milliers d'années des pans entiers de l'humanité qui l'agresse.
Je partage entièrement les démarches actuelles de réflexions sur l'avenir 'écologique' de notre société. Mais malheureusement, contrairement à beaucoup, je ne partage pas du tout les idées toutes faites qui veulent nous faire croire que cest le travail qui pollue, et quil faut au choix, le taxer ou le tuer.
On sait parfaitement bien quelles sont les industries polluantes. Le monde de la recherche et les grandes compagnies (certaines lont déjà fait) sont prêtes à se lancer dans la course au développement de lindustrie propre de demain. Aidons-les à le faire dès aujourdhui, et ce nest certainement pas en les taxant.
On sait que les transports routiers pourraient avantageusement pour notre planète être remplacés par des modes de transport propres. Donnons-nous les moyens dinciter les entreprises à choisir ces modes de transport propres.
Et ce nest certainement pas en les taxant quon y arrivera. Par contre, en leur proposant des tarifs moins chers et la flexibilité dont elles ont besoin, elles se tourneront naturellement vers ces moyens.
A ceux que jentends dire, la logique libérale capitalistique est la grande cause de cette déroute environnementale, je réponds simplement : croyez-vous quil faille renvoyer lhomme dans un monde archaïque, monastique, agraire et reculé ?
Bien sûr que non, tirons parti du progrès et servons-nous de lui pour trouver les solutions au lieu de vouloir revenir en arrière, et oublier si vite tous nos ancêtres qui trimaient dans les champs pour survivre et grâce au travail desquels nous sommes ici présents.
A ceux que jentends dire : « ceci nest pas laffaire des gouvernements ou des entreprises, prenons-nous en main et commençons par agir nous-mêmes à notre niveau dans notre vie quotidienne », je dis BRAVO.
Vous avez tout compris, cest par là que cela commence.
Mais à léchelle de la terre, ce nest pas en retirant leau goutte par goutte que lon videra les océans. Ni même à coup de seaux de plage : il faut donc vraiment avancer sur le terrain politique.
Et cest là que je suis attristé quil nexiste pas de parti écologique (en France au moins) pour faire avancer les choses.
Non, je ne parle pas dun parti politicien qui bascule dans une idéologie de droite ou de gauche, ou se noie dans ses guerres internes (preuve quils sont là pour défendre leurs intérêts et pas ceux de la nature), je pense à un parti écologiste qui pense dabord à adapter la société actuelle pour la mettre au service de notre environnement, et à impulser de grandes idées et de grands chantiers.
Ecoutez-les : ils disent quil faut « préserver » lenvironnement. Ne serait-on donc condamnés quà le détruire ?
Tant pis, on fera sans eux !
Ce qui me rassure, cest que des hommes politiques et de grands institutionnels lont compris (de tous bords et de toutes tendances), et uvrent dans ce sens depuis quelques années, et toujours plus nombreux.
Par exemple, la communauté européenne€ prépare de grandes orientations pour lindustrie de demain dans lesquelles sont intégrés de premiers bons principes environnementaux : encourager le développement de produits propres, de produits auto-régénérants, de produits upgradables, favoriser les technologies environnementales qui sintègrent et utilisent les procédés naturels, etc.
Et pas en forçant les entreprises à suivre leurs directives mais en mettant en place les conditions incitatives qui leur permettront dy aller de leur propre initiative.
De même pour les particuliers, on ne pourra pas contraindre les gens à recycler leurs produits, on ne pourra pas les empêcher de se jeter sur le dernier produit électronique à la mode, mais dangereux au possible pour notre biotope.
Par contre, on peut les y inciter en leur offrant une réduc sils rendent leur vieux produit polluant au lieu de le jeter à la décharge. Dailleurs, certains grands distributeurs lont déjà compris en proposant gratuitement de les débarrasser de leurs vieux objets encombrants à la livraison du nouveau.
Vous voyez : rien nest perdu, pas la peine de jouer les alarmistes en participant à certains sommets mondiaux qui se trompent volontairement ou non de cibles, mais appliquer plutôt chacun à notre échelle tous les bons principes dès que loccasion sen présente dans notre vie privé et professionnelle.
Car sur un point à peu près tout le monde est daccord il va falloir faire vite !
Le dernier tsunami en est bien la preuve formelle, elle balaiera en quelques secondes ou en quelques milliers d'années des pans entiers de l'humanité qui l'agresse.
Je partage entièrement les démarches actuelles de réflexions sur l'avenir 'écologique' de notre société. Mais malheureusement, contrairement à beaucoup, je ne partage pas du tout les idées toutes faites qui veulent nous faire croire que cest le travail qui pollue, et quil faut au choix, le taxer ou le tuer.
On sait parfaitement bien quelles sont les industries polluantes. Le monde de la recherche et les grandes compagnies (certaines lont déjà fait) sont prêtes à se lancer dans la course au développement de lindustrie propre de demain. Aidons-les à le faire dès aujourdhui, et ce nest certainement pas en les taxant.
On sait que les transports routiers pourraient avantageusement pour notre planète être remplacés par des modes de transport propres. Donnons-nous les moyens dinciter les entreprises à choisir ces modes de transport propres.
Et ce nest certainement pas en les taxant quon y arrivera. Par contre, en leur proposant des tarifs moins chers et la flexibilité dont elles ont besoin, elles se tourneront naturellement vers ces moyens.
A ceux que jentends dire, la logique libérale capitalistique est la grande cause de cette déroute environnementale, je réponds simplement : croyez-vous quil faille renvoyer lhomme dans un monde archaïque, monastique, agraire et reculé ?
Bien sûr que non, tirons parti du progrès et servons-nous de lui pour trouver les solutions au lieu de vouloir revenir en arrière, et oublier si vite tous nos ancêtres qui trimaient dans les champs pour survivre et grâce au travail desquels nous sommes ici présents.
A ceux que jentends dire : « ceci nest pas laffaire des gouvernements ou des entreprises, prenons-nous en main et commençons par agir nous-mêmes à notre niveau dans notre vie quotidienne », je dis BRAVO.
Vous avez tout compris, cest par là que cela commence.
Mais à léchelle de la terre, ce nest pas en retirant leau goutte par goutte que lon videra les océans. Ni même à coup de seaux de plage : il faut donc vraiment avancer sur le terrain politique.
Et cest là que je suis attristé quil nexiste pas de parti écologique (en France au moins) pour faire avancer les choses.
Non, je ne parle pas dun parti politicien qui bascule dans une idéologie de droite ou de gauche, ou se noie dans ses guerres internes (preuve quils sont là pour défendre leurs intérêts et pas ceux de la nature), je pense à un parti écologiste qui pense dabord à adapter la société actuelle pour la mettre au service de notre environnement, et à impulser de grandes idées et de grands chantiers.
Ecoutez-les : ils disent quil faut « préserver » lenvironnement. Ne serait-on donc condamnés quà le détruire ?
Tant pis, on fera sans eux !
Ce qui me rassure, cest que des hommes politiques et de grands institutionnels lont compris (de tous bords et de toutes tendances), et uvrent dans ce sens depuis quelques années, et toujours plus nombreux.
Par exemple, la communauté européenne€ prépare de grandes orientations pour lindustrie de demain dans lesquelles sont intégrés de premiers bons principes environnementaux : encourager le développement de produits propres, de produits auto-régénérants, de produits upgradables, favoriser les technologies environnementales qui sintègrent et utilisent les procédés naturels, etc.
Et pas en forçant les entreprises à suivre leurs directives mais en mettant en place les conditions incitatives qui leur permettront dy aller de leur propre initiative.
De même pour les particuliers, on ne pourra pas contraindre les gens à recycler leurs produits, on ne pourra pas les empêcher de se jeter sur le dernier produit électronique à la mode, mais dangereux au possible pour notre biotope.
Par contre, on peut les y inciter en leur offrant une réduc sils rendent leur vieux produit polluant au lieu de le jeter à la décharge. Dailleurs, certains grands distributeurs lont déjà compris en proposant gratuitement de les débarrasser de leurs vieux objets encombrants à la livraison du nouveau.
Vous voyez : rien nest perdu, pas la peine de jouer les alarmistes en participant à certains sommets mondiaux qui se trompent volontairement ou non de cibles, mais appliquer plutôt chacun à notre échelle tous les bons principes dès que loccasion sen présente dans notre vie privé et professionnelle.
Car sur un point à peu près tout le monde est daccord il va falloir faire vite !