Le pétrole se raréfie.

Les gouvernements, les world companies le nient : pourtant, nous consommons chaque année beaucoup plus de pétrole que nous n'en découvrons.

Et même, les fameuses réserves soi-disant gigantesques sont officieusement ré-évaluées à la baisse.

Quoiqu'on vous en dise, on est bel et bien rentré dans l'ère de l'après-pétrole.

C'est la catastrophe, on va retourner aux bougies et à l'âge de pierre !!!!

En la matière, la désinformation règne en maître. Un jour, on nous dit blanc, le lendemain, on nous dit noir... et souvent ce sont les mêmes personnes (vous savez ! les fameux responsables-pas coupables !).

Bien au contraire, l'après-pétrole sera certainement la renaissance de la Terre. Il n'y a qu'avec le spectre de la fin du pétrole qu'on s'engagera enfin dans les voies des énergies renouvelables, que l'on aurait dû suivre depuis bien des années, mais que les lobbies, l'inertie bien-pensante ont volontairement oublié.

Mais bien des signes ne trompent pas ! Certaines grandes compagnies pétrolières initient dans la plus grande discrétion des actions de diversification, tiens, tiens....

Rassurez-vous, cette pénurie viendra progressivement et apportera bien des révolutions en douceur pour l'avenir de notre planète.

Ainsi, l'on sait que l'exportation à travers le monde entier de biens de faibles valeurs (agro-alimentaire, plastiques, etc) est une source de pollution notable par le transport.

Calculez le nombre de litres de carburants qu'il faut pour acheminer un litre de jus d'orange du Brésil en France, jus d'orange qui sera vendu moins cher que celui produit dans le Lot-et-Garonne.

Imaginez qu'on le vende en lui mettant une taxe proportionnelle au nombre de kilomètres parcourus ?

Eh bien, c'est exactement l'effet que va produire la raréfaction du pétrole et donc son explosion de prix : IL VA DEVENIR HORS DE PRIX DE FAIRE VENIR NOS BIENS DE L'AUTRE COTE DE LA PLANETE.

Et donc, on va devoir se remettre à fabriquer en bas de chez nous les produits de tous les jours dont on a besoin pour se nourrir, pour s'habiller, pour vivre. Adieu les délocalisations, retour des emplois, création de nouveaux métiers (produire de nouvelles énergies), etc etc.

Alors moi je dis, VIVE la disparition du pétrole !

Bonne panne sèche !