27 février 2005
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23:00
Vous nosiez tout de même pas imaginer que jallais laisser passer lépisode de la Charte sans mon petit commentaire.
Je ne vous ferai pas laffront de vous claquer le texte de la Charte pour vous montrer que je sais où le trouver. Bien quil ne soit pas très long, je vais quand même vous le résumer.
Comme une déclaration des Droits de lHomme, elle est bâtie en déclaration des droits de lEnvironnement, donc des devoirs de lHomme.
LHomme a le devoir de prendre part à la préservation de lenvironnement. Doù limportante notion, en cas de non-respect de ce devoir, de pouvoir demander réparation.
Cest comme un nouveau code pénal environnemental, auquel on a ajouté, heureusement, le devoir de tout mettre en uvre pour prévenir plutôt que guérir (innovation, recherche, éducation), tout en précisant que la logique économique nest pas destructrice denvironnement, mais protectrice si elle est mise en uvre intelligemment.
Maintenant, lenvironnement, cest laffaire de chacun !
Tiens, vous allez dire : « il nous fait même pas une critique, pour une fois » !
Effectivement, cette charte nest pas exempte de reproches, et ça me démange den formuler.
Mais ce texte est tellement initiatique, en jetant (enfin !) les bases nécessaires à la bonne construction des actions concrètes qui vont suivre, que je nen retiens que la valeur fondatrice.
Bon allez, juste une ou deux alors : je le trouve trop arc-bouté sur la contrainte au lieu de lincitation, et on a oublié les droits de la faune et la flore.
On sent quil nous prépare plus à une distribution de claques quà une distribution de bons points
Voilà, pour moi, cette Charte est d'abord un socle primordial sur lequel sappuieront les décisions environnementales futures.
Ce qui me désole, une fois de plus, cest la récupération politicienne qui est faite de cette cause. Et qui dit politisation, dit bien évidemment, démagogie, conflit entre le pouvoir et la raison, et en conséquence, des décisions qui font empirer au lieu de résoudre.
Jen ai même entendu lun hier soir (je tairais son nom) au journal de 20H qui disait que pour éviter lamalgame de la révision constitutionnelle avec cette Charte, voulait repousser le vote de la Charte à quelques mois.
Cest vrai quon nen est plus à quelques mois, on peut même attendre encore 25 ou 30 ans pour voir ils sont vraiment désespérants.
Or, cette Charte nest que le socle, il va falloir construire dessus, et ces constructions à venir seront majoritairement conduites par nos décideurs, ces fameux décideurs qui, dans leur ensemble, ne nous montrent quune image davidité de pouvoir et dargent.
Et pourtant on a réussi à les remuer pour quils écrivent cette Charte, et là, ce nest pourtant mon habitude, je vais vous citer les vrais coupables :
- merci aux commissions qui ont structuré et débattu sur ce texte,
- merci au PS qui a rangé le temps de ce vote son opposition de principe,
- merci à Nicolas Hulot pour son action directe et indirecte,
- merci à notre grand Jacquot qui a tenu sa promesse.
On avance, on avance
Je ne vous ferai pas laffront de vous claquer le texte de la Charte pour vous montrer que je sais où le trouver. Bien quil ne soit pas très long, je vais quand même vous le résumer.
Comme une déclaration des Droits de lHomme, elle est bâtie en déclaration des droits de lEnvironnement, donc des devoirs de lHomme.
LHomme a le devoir de prendre part à la préservation de lenvironnement. Doù limportante notion, en cas de non-respect de ce devoir, de pouvoir demander réparation.
Cest comme un nouveau code pénal environnemental, auquel on a ajouté, heureusement, le devoir de tout mettre en uvre pour prévenir plutôt que guérir (innovation, recherche, éducation), tout en précisant que la logique économique nest pas destructrice denvironnement, mais protectrice si elle est mise en uvre intelligemment.
Maintenant, lenvironnement, cest laffaire de chacun !
Tiens, vous allez dire : « il nous fait même pas une critique, pour une fois » !
Effectivement, cette charte nest pas exempte de reproches, et ça me démange den formuler.
Mais ce texte est tellement initiatique, en jetant (enfin !) les bases nécessaires à la bonne construction des actions concrètes qui vont suivre, que je nen retiens que la valeur fondatrice.
Bon allez, juste une ou deux alors : je le trouve trop arc-bouté sur la contrainte au lieu de lincitation, et on a oublié les droits de la faune et la flore.
On sent quil nous prépare plus à une distribution de claques quà une distribution de bons points
Voilà, pour moi, cette Charte est d'abord un socle primordial sur lequel sappuieront les décisions environnementales futures.
Ce qui me désole, une fois de plus, cest la récupération politicienne qui est faite de cette cause. Et qui dit politisation, dit bien évidemment, démagogie, conflit entre le pouvoir et la raison, et en conséquence, des décisions qui font empirer au lieu de résoudre.
Jen ai même entendu lun hier soir (je tairais son nom) au journal de 20H qui disait que pour éviter lamalgame de la révision constitutionnelle avec cette Charte, voulait repousser le vote de la Charte à quelques mois.
Cest vrai quon nen est plus à quelques mois, on peut même attendre encore 25 ou 30 ans pour voir ils sont vraiment désespérants.
Or, cette Charte nest que le socle, il va falloir construire dessus, et ces constructions à venir seront majoritairement conduites par nos décideurs, ces fameux décideurs qui, dans leur ensemble, ne nous montrent quune image davidité de pouvoir et dargent.
Et pourtant on a réussi à les remuer pour quils écrivent cette Charte, et là, ce nest pourtant mon habitude, je vais vous citer les vrais coupables :
- merci aux commissions qui ont structuré et débattu sur ce texte,
- merci au PS qui a rangé le temps de ce vote son opposition de principe,
- merci à Nicolas Hulot pour son action directe et indirecte,
- merci à notre grand Jacquot qui a tenu sa promesse.
On avance, on avance